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Le trepas du Bailli

Le trepas du Bailli

Isabeau de Champagne

Isabeau de Champagne est la fille du Comte de Champagne. Elle a une position importante mais pour l’instant aucune responsabilité. Elle s’est prise de passion pour les écrits de Chrétien de Troyes et pour ses récits d’amour courtois. Malgré son statut, elle n’a pas pu s’empêcher de se rapprocher du troubadour Sylvère, qui fréquente depuis quelques temps la cour de son père.

Sylvère viens d’ailleurs très souvent lui parler des œuvres de Chrétiens de Troyes, dont lui aussi est un admirateur.

Une fois n’est pas coutume, Isabeau est peu surveillée durant ce banquet et, sous l’impulsion de Sylvère, elle a bu plus que de raison. Ce dernier en profite pour engager la conversation avec la demoiselle, lui suggérant de s’enfuir avec lui, lui promettant qu’il aurait suffisamment d’argent pour que leur voyage soit confortable. Ne sachant pas bien où Sylvère veut en venir, Isabeau décides d’aller s’amuser ailleurs et rejoint les deux nouveaux vassaux de son afin de trinquer avec eux.

Malheureusement, elle trébuche et bouscule la table sur laquelle leurs verres sont posés. Elle réussit à sauver les coupes du carnage mais elles sont à moitié vidées et mélangées dans la confusion de la bousculade. Isabeau n’en a cure et souhaite maintenir le toast mais les seigneurs Tancred et Geoffroy refusent tous les deux ; Tancred appelle Luc, l’échanson du Comte, pour faire emporter les coupes et faire apporter 3 nouvelles coupes.

Luc revient en arborant un sourire fier qu’il dédie à Isabeau, sans que la demoiselle en comprenne la signification. Il ressert les deux seigneurs et la jouvencelle juste à temps pour le toast général lancé par le père de cette dernière.

Luc de Provins

Il est le troisième fils d’un chevalier au service du Comte de Champagne.

Son père jouit d’une grande confiance auprès du Comte et il a donc reçu l’honneur d’être nommé Échanson.

C’est un office prestigieux qui signifie qu’il a aussi la confiance du Comte de Champagne.

Dans les faits, il est chargé de s’occuper de servir à boire au Comte et de sa cour.

Cela sert autant le prestige que la sécurité ; car il est chargé d’éviter qu’un comploteur ne puisse empoisonner le comte.                                                                                                                              

Le jeune Luc prend son rôle très au sérieux : il a même récemment fait acheter des coupes en argent pour la table du Comte. En effet, un érudit lui a enseigné que l’argent change de teinte au contact des poisons les plus violents. Cela fait de ces fameuses coupes de parfait détecteur de poison.      

Un autre avantage d’être à la cour du comte c’est sa fille, Isabeau : Luc est totalement tombé sous son charme et même s’il n’a pas osé faire un pas vers elle, il profite de sa présence autant qu’il le peut.                                                                                                                           

Néanmoins, une chose moins plaisante à la cour du Comte, c’est Sylvère, un homme du commun qui manie bien les mots et la poésie. Il est l’invité du Comte depuis trop longtemps et ne reste que parce qu’il a les faveurs de damoiselle Isabeau.                             

Le jour du banquet, Luc a fort à faire mais il surveille du coin de l’œil le fameux Sylvère qui parle discrètement à Isabeau : lorsqu’ils se séparent, le jeune échanson est rassuré et retourne donc à son office l’esprit plus léger.

Pendant le banquet, le Bailli du Roi, un des invités de marque du Comte, fait une remarque désobligeante sur la pourtant pure et chaste Isabeau. Même si elle a été faite de manière discrète, pour ne pas courroucer le comte, Luc l’a parfaitement entendue.

Très choqué que l’on puisse s’en prendre ainsi à l’honneur de la fille de son suzerain, il décide donc que ce sera à lui de venger l’affront discret de manière toute aussi discrète, même s’il ne sait pas encore comment.                                                                                                                                     

Mais pas le temp de réfléchir, il est appelé par les seigneurs Tancred et Geoffroy, deux autres invités du Comte qu’Isabeau avait rejoints.

Des coupes avaient été en partie renversées et les seigneurs souhaitaient que Luc en apporte de nouvelles. Il s’est exécuté ; et puisqu’il aurait été dommage de gâcher un si bon vin, il a profité de sa position d’échanson pour servir ce « reste » au Bailli, après avoir copieusement craché dedans !

Luc est retourné fièrement auprès de Tancred, Geoffroy et Isabeau ; il a gratifié cette dernière de son plus fier sourire, tel le Lancelot de Chrétien de Troyes qui vient de venger l’honneur de la jouvencelle.

Sylvère le Troubadour

Sylvère est un homme d’art et d’esprit qui voyage de cour en cours, Gratifiant ces nobles damoiseau et damoiselle de poèmes et chansons.    

Il fréquente la cour du comte de champagne depuis quelques semaines.            

Même si la fille du comte est plus qu’avenante et qu’elle partage sa passion pour la poésie de Chrétien de Troyes, le comte lui-même ne semble pas l’apprécier et Sylvère n’a donc pas grand-chose à gagner s’il s’éternise ici.

Il a donc pris la décision de partir prochainement, mais pas les mains vides. Il sait que le jeune échanson du comte, Luc de provins, à fais acheter des coupes en argent pour le prochain banquet. Notre troubadour décide donc de faire fabriquer des copies par une fripouille de sa connaissance et de les échanger le jour venue.      

Il repartira avec l’argenterie et laissera la quincaillerie au comte. Sylvère se dit même que « Quitte à prendre le risque de faire un mauvais tour au comte autant tenter autre chose » Il projette de proposer à Isabeau, la fille du comte, de partir en secret avec lui. Après tout, cela pourrait devenir intéressant.

Le jour du banquet, avant que les convives prennent place, Il se glisse dans la salle du banquet et il substitue les vraies coupes contre les fausses.

Le banquet démarre enfin et Sylvère parles longuement avec Isabeau, Il la met dans de bonne disposition (en la faisant boire) Puis il lui fait part de ton idée d’escapade en secret. Elle ne dit pas non mais n’es pas très attentive non plus. Sans doute l’a-t-il fait boire un peu trop.   

Elle part d’ailleurs en titubant vers les seigneurs Tancred et Geoffroy pour « porter un toast en l’honneur de leur toute nouvel amitié » dit-elle.              

Le troubadour se retrouves seul un moment au milieu des autres convives du banquet. Il décide donc qu’il est temps pour lui de partir. Il se dirige alors discrètement hors de la salle de banquet mais sur le chemin il aperçoit Luc qui crache discrètement dans une coupe.

Surpris par ce geste venant d’un jeune homme aussi timoré la curiosité l’emporte et notre troubadour attend de voir à qui il va servir cette coupe.         Le verre et son immonde préparation sont finalement amener au Bailli.

Évêque Raymond De Pauchel

Raymond De Pauchel a été ordonné évêque par la Sainte Église Romaine.

Il est arrivé depuis un certain temps déjà pour diriger, au nom du Pape Boniface, le diocèse de Troyes ; mais depuis tout ce temps, sa prise de pouvoir est sans cesse retardée.

Il connait parfaitement la raison de ce retard : tant qu’aucun évêque ne dirige le diocèse, les taxes censées revenir au Pape peuvent être prélevées au nom du Roi. Cela se nomme le droit de « régale ».

Le Bailli local, qui représente le pouvoir du Roi, trouve donc toutes les excuses possibles et imaginables pour retarder sa prise de fonction. L’Évêque Raymond De Pauchel, quant à lui, manque de moyens pour faire pression sur le Bailli mais il s’est plaint plusieurs fois au Comte de Champagne pour qu’il prenne son parti.

Malheureusement, pour l’instant rien n’avance et les courriers envoyés à Rome mettent du temps à revenir.

L’Évêque est tout de même invité aux différentes cérémonies officielles, même si cela lui coûte d’y croiser le Bailli du Roi. Le banquet d’aujourd’hui célèbre le serment de vassalisation de deux jeunes seigneurs sous la protection du comte de Champagne.

L’Évêque est sur le qui-vive car il a eu récemment une confession intrigante : l’herboriste le plus en vue de la région l’a informé que deux personnes différentes sont venues le voir pour acheter d’importantes quantités de médications. L’homme craint que ces médications, en si grande quantités, soient utilisées comme poison.

L’Évêque reste donc vigilant, notamment envers le Bailli, des fois qu’il lui viendrait l’envie de lui nuire encore une fois. En surveillant le Bailli, l’homme d’Église remarque seulement qu’il n’arrête pas de lancer des remarques désobligeantes au sujet de la jeune Isabeau (discrètement, pour ne pas froisser le Comte, mais cela porte clairement atteinte à l’honneur de la donzelle et certains pourraient s’en offusquer).

Le banquet est ennuyeux et la seule distraction semble venir d’Isabeau, la fille du comte, qui boit plus que de raison pour son jeune âge. Le Bailli n’aurait peut-être pas tout à fait tort…

D’ailleurs, le manque de retenue de la demoiselle a provoqué un incident avec les seigneurs Tancred et Geoffroy : des coupes ont été renversées et le jeune échanson du comte est venu faire le ménage et apporter de nouvelles coupes, juste à temps pour le toast porté par le Comte.

Tancred du Val

Tancred du Val est maître d’une petite seigneurie en Champagne. Le seigneur Geoffroy est son plus grand rival : ils se font la guerre depuis des années. Le Roi les a obligés à devenir les vassaux du Comte de Champagne qui doit les empêcher de se battre et les tenir à l’œil. La cérémonie a eu lieu un peu plus tôt dans la journée et ce banquet est là pour « fêter » l’événement.

Avant le banquet Tancred est allé acheter des remèdes chez l’herboriste de la ville afin d’empoisonner Geoffroy pendant le repas. Au tout début du repas, il a versé discrètement du poison (sous forme d’une fine poudre) dans le verre de Geoffroy… juste avant que Luc de Provins, l’échanson du comte, n’y verse du vin.

Une fois que Geoffroy et lui-même ont été servis, ils conviennent de porter un toast en signe de « détente ».

Isabeau, la fille du comte, qui avait déjà l’air passablement éméchée, s’est alors jointe à eux ; malheureusement, elle a trébuché et bousculé la table où étaient posés leurs 3 verres.

Isabeau a réussi à rattraper les verres avant qu’ils ne tombent mais ils étaient alors complètement mélangés : impossible de savoir lequel contenait du poison. Tancred a donc esquivé le toast, même si Isabeau insistait pour le maintenir, et demandé à Luc, l’échanson, d’emporter les verres afin d’en jeter le contenu.

Luc est revenu quelques instants plus tard avec 3 autres coupes ; juste à temps pour le toast porté par le Comte.

Geoffroy le Long

La raison pour laquelle Geoffroy et Tancred se détestent autant est peut-être simplement qu’ils se ressemblent en tout point : Geoffroy a ainsi agi très exactement comme Tancred.